dimanche 2 décembre 2007

Celtel

Celtel est le nom de l’opérateur de téléphonie mobile que j’utilise au Burkina Faso. Il fonctionne grâce à des cartes prépayées. C’est soi-disant le réseau qui couvre le mieux certaines provinces, où je vais être amenée à travailler (sinon va falloir se mettre au tambour :s)… Et donc vu que j’ai complété ma collection de cartes prépayées, je vous présente les images promotionnelles qui sont dessus (cartes de 200, 500, 1.000, 2.500 et 5.000 FCFA). Juste pour le fun donc !!!



Tonton repart !

Voilà nous sommes le samedi 01 décembre, et après une bonne semaine passée à Bobo-Dioulasso chez moi, mon Tonton s’en va vers de nouvelles aventures ! Il prend le bus TCV de 23 heures pour Cotonou, petit trajet de 22 heures… Mais sans tarder je lui laisse la parole pour donner ses impressions :

« J’ai passé une très bonne semaine en compagnie de ma nièce. Nous avons partagé d’agréables moments. J’ai visité quelques sites et fait quelques recherches pour retrouver la cousine de Bruno [un de leurs amis, ndlr], mais je n’ai pas réussi à les contacter, je leur ai laissé un petit mot de mon passage à Bobo. Je vous embrasse tous bien fort… »

Pour ma part, je suis aussi très contente de cette visite, surtout que Tonton s’est tapé toute la vaisselle, les courses, le ménage, le débouchage de siphon, le recollage des lunettes, le raccommodage de moustiquaire, etc. Hihihi ! Donc les prochains, vous savez ce qui vous attend……………………………….



Musée de la musique


Ce samedi avec mon Tonton, nous sommes allés visiter le Musée de la musique, recommandé sur les guides touristiques. Le musée s’appelle exactement le « Musée de la musique d’hier et d’aujourd’hui ». Il nous accueille par un proverbe Sénoufo (une ethnie du Sud-Ouest du Burkina Faso) : « Si tu ne sais pas où tu pars, retourne en arrière pour savoir d’où tu viens ». Le musée en question ne paie pas de mine, et quand nous sommes arrivés un musicien jouait du balafon dans la cours.







Nous avons payé 1.000 FCFA d’entrée chacun, et nous avons commencé la visite guidée. Le musée se compose de trois (très) petites salles, qui regroupent les instruments en fonction de leur usage de communication : à proximité, à distance, et avec l’au-delà. Certains instruments sont sacrés, et font l’objet de cérémonies rituelles pour être joués, d’autres ne le sont pas, et sont accessibles à tous. Il n’était pas possible de prendre des photos à l’intérieur du musée, donc je vous ai recherché des images sur le Net pour illustrer les instruments.







Il y avait donc de nombreux Balafons, qui sont les xylophones locaux, ainsi que des chevillières, des maracas, des percussions en calebasse, des tambours (plus ou moins grands, et certains tambours se portent sous le bras avec des cordes qui influent sur la peau plus ou moins tendue, et donc sur le son). Il y a aussi des instruments qui ressemblent à des guitares, etc.




La brochure explique plus précisément les différentes salles, et les instruments sont principalement en relation avec les pratiques animistes locales :
- L’espace de communication avec l’au-delà : il s’agit de la communication établie avec les entités spirituelles (les divinités, les esprits, les génies et les mânes). Les contours de cet espace sont physiquement indéfinis, puisque certaines entités habitent des lieux inconnus dans l’univers.
- L’espace de communication de proximité : dans cet espace existe une communication communautaire vocale et/ou instrumentale visant l’échange d’informations ou la création de moments de convivialité.
- L’espace de communication à distance : l’homme cherche, dans cet espace, à communiquer avec ses semblables ou avec les animaux en s’affranchissant des distances. Il communique pour informer (annoncer une naissance) ou pour agir (convoquer la population pour des travaux champêtres).

Puis s’en est suivi la projection d’un documentaire, très bien fait et très intéressant, qui montrait les instruments dans leur environnement propre, et illustrait leurs significations en fonction des différentes ethnies (le Burkina Faso rassemble plus de 60 ethnies différentes). Lorsque nous sommes sortis, le joueur de balafon était parti, dommage ! Mais j’ai pris des photos du mur de visages, et d’une plante rigolote.





Nous sommes ensuite repartis, vers le grand stade, dont nous avons fait une photo pour le contraste (le stade est flambant neuf, au milieu d’un quartier Bobolais peu huppé et aux alentours en friche). Heureusement que les éleveurs Peulh sont là avec leurs troupeaux pour entretenir le parking…

2 mois !!

Bon ben tout est dans le titre, tout va très bien, le moral remonte avec les visites passées et à venir… Gros bisous à tout le monde !





Tableau Batik


Je commence donc mes petits achats de départ, j’en profite quand il y a quelque chose qui me tape dans l’œil… Ce jeudi c’était un grand Batik qui décore les murs, et le motif et les couleurs m’ont beaucoup plue !!! Je l’ai négocié à 9.000 FCFA, je ne connaîs pas le vrai prix, mais vu que les vendeurs avaient une carte officielle d’association, ben le surplus ira à l’association… En tout cas moi j’ai mon batik, que j’aime beaucoup, alors qu’en cherchant à la fin de mon séjour je n’aurais peut-être pas trouvé un motif comme celui-là…

PS : Devinez c’est qui qui tient le tissuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu ????

Chaussures

Bon ben voilà j’ai encore craqué… Je me suis achetée une paire de « tapettes » comme ils disent ici pour 800 FCFA, qui va me servir surtout de chaussons d’intérieur, mais surtout une paire de chaussures à talon haut qui se révèlent plutôt confortable… En plus bien sûr d’être plutôt à mon goût… Le tout pour 8.500 FCFA. D’après Gertrude, j’ai payé le vrai prix pour les deux paires, je suis donc imbattable dans les négociations de prix !!!






Pastèque

Je crois qu’ici au Burkina, mon Tonton a réellement découvert la pastèque. Non pas qu’il ne connaissait pas, mais ça ne lui disait rien de goûter… Bon je dois donc préciser, pour ma Tatie et mon ‘tit cousin, que Tonton a mangé de la pastèque toute la semaine, quasiment à chaque repas. Une « petite » pastèque de la taille d’un ballon de foot est à 300/400 FCFA ici, elles sont très sucrées et rafraîchissantes. Trois ont été consommées en une semaine, mais j’y ai mis mon nez aussi… Nous avons donc immortalisé le moment pour bien prouvé à tout le monde que Tonton est très fan de pastèque maintenant !!!






Kiri

Pour célébrer la semaine, mon Tonton a acheté du Kiri en promotion au Marina Market. Vu que nous n’avions pas mangé de laitage depuis un certain temps (les yaourts ont connu quelques problèmes de conservation…), le Kiri était le bienvenu ! Donc nous avons fait une photo, pour montrer à Maman que nous avons mangé du Kiri, elle qui accordait tant d’importance à ce petit rituel français… Avec du pain frais de la boulangerie Wend Konta, vraiment, c’était un régal !!!



Apéro du soir

Mon Tonton Jean et M. Kabouré se sont très bien entendus dès le début. Du coup, nous avons convié M. Kabouré pour arroser d’un coup de jus de bissap le départ de mon Tonton pour Cotonou. A eux deux, ils peuvent refaire le monde, surtout que mon Tonton n’est pas quelqu’un de réservé ! Donc ce soir-là, vendredi, jus de bissap pour tout le monde. Quand nous serons tous partis, M. Kabouré profitera encore longtemps d’un t-shirt du Paris – Versailles et de mon pantalon barriolé gris que je ne mettais jamais…





Dames du CDG

Au sein de l’ADAE où je travaille, il y a un autre bureau qui s’occupe d’aider les organismes de gestion de l’eau dans leur travail. Dans ce bureau appelé Centre De Gestion (CDG), deux dames très sympathiques mettent à l’œuvre leurs compétences dans la gestion et la comptabilité. Je vous présente donc Mme DIALLO, la responsable, et Gertrude, qui m’a notamment conseillée pour l’achat de mes chaussures.





Jean à vélo

Pour être plus autonome pendant sa semaine à Bobo-Dioulasso, mon Tonton Jean a loué un vélo pour circuler. En prospectant, il a rencontré des fabricants de djembé qui lui ont proposé la location de leur vélo pour 1.250 FCFA par jour. Un prix défiant toute concurrence par rapport aux loueurs du marché central (où il s’est acheté un chapeau de chef pour se protéger du soleil qui pique !). Il a donc pu aller et venir comme il voulait toute la semaine, pendant que j’étais au bureau…