lundi 26 novembre 2007

Dimanche tranquillou

Et oui ce dimanche, pas d’affolement ! Nous avons dormi jusque tard le matin, puis petit déjeuner, devant un épisode de Dr House… Le midi, c’était donc re-crêpes, et nous avons ensuite décidé de faire quelques courses au marché pour le soir. Au programme, tomates, concombres, oignons, oranges, pastèque, pain. Le tout en assez bonne quantité pour un peu plus de 1.000 FCFA…

Sur le marché, un vendeur nous a alpagué, et du coup je me suis payé un petit collier sympa pour 2.000 FCFA (prix initial de 6.000 !!). Du coup je te dis merci ma Tati Agnès pour ton entière participation au collier (tu deviens spécialiste de ce genre de cadeau !), et certainement à d’autres choses que je te montrerais à travers ce blog…

Et j’en profite pour vous faire tous un gros bisou et vous remercier pour vos messages de Bon Anniversaire !!!





Mon anniversaire : Crêpes party !

Pour fêter mon anniversaire, nous avons fait des crêpes ce samedi avec mon Tonton ! Nous sommes allés faire des courses au Marina Market, surtout pour le lait et les œufs, et puis nous nous sommes lancés dans la cuisine. Heureusement, j’avais trouvé sur le net une recette pour les enfants qui permet de doser avec des verres, et pas avec des grammes. Donc on a bien bossé, on en a fait pour un régiment ! Daouda Sanon est passé, il a bien apprécié. Pour la garniture, il y avait du miel et de la purée de pommes.

Nous avons aussi partagé avec M. Kabouré, le gardien, qui, comme Daouda Sanon, est reparti avec son sachet de crêpes ! Cela a permis de mieux faire connaissance avec mon Tonton. La poêle elle-même a bien bossé, puisque le revêtement est maintenant tout mort… Le soir, nous avons mis un litre de pâte au frais, pour faire une rebelote le lendemain !

Le dimanche, re-crêpes le midi, et il en reste encore ! Je vais donc en ramener lundi au service, pour ceux qui n’étaient pas là samedi…



Tonton est arrivé !

Je vous présente, pour ceux qui ne connaissent pas, mon Tonton Jean ! Il est arrivé vendredi midi par le bus TCV, pour une semaine à Bobo. Une étape Burkinabè avant de rejoindre ses amis Béninois de Cotonou. Pour les plus intéressés, il a fait bon voyage, et lui-même a été conduit à l’hôtel Oubri (le fameux) !!! Comme prévu il y a passé une mauvaise nuit, mais a fait bon voyage, et aujourd’hui tout se passe bien à Bobo.

Mais je lui laisse la parole un peu ! Tonton Jean : « Un gros bisous à tout le monde, tout se passe très bien ! A bientôt… Je téléphonerais du Bénin quand je serais arrivé le dimanche soir. »

Il est venu avec des cadeaux, pour mon anniversaire (le 22 novembre, j’ai eu 24 ans !), que nous avons fêtés le lendemain en faisant des crêpes, comme à la maison… Il est aussi venu avec mes anciennes lunettes, donc je vois mieux. Nous avons pu coller les anciennes, mais c’est pas très droit alors les lunettes tanguent un peu… Du coup, il vaut mieux que je garde les anciennes, et j’irais chez l’ophtalmo à mon retour.











Vocabulaire

Voici quelques données de vocabulaires pour vous mettre toujours dans l’ambiance… Quelques expressions en français qui font sourire, mais qui s’adoptent vite !!

- un jeton : une pièce de monnaie,
- un bâton : une cigarette,
- une « Au revoir la France » : une voiture venue de France pour une énième vie en Afrique,
- un 6 mètres : une rue transversale non goudronnée,
- un goudron : une rue bitumée,
- une go : une fille,
- un tablier : un vendeur de cigarettes et de beaucoup d’autres choses (carte de téléphone, chewing-gum, lessive, mouchoirs, etc.), qui a une petite table comme étale,
- s’ambiancer : faire la fête,
- la descente : la sortie du travail,
- le service : le lieu de travail, le bureau,
- « chose » : remplace tout et n’importe quoi quand on ne sait plus,
- Gâté : cassé,
- Gagner petit : avoir un enfant,
- Ça fait deux jours : ça fait longtemps que deux personnes ne se sont pas vues, peu importe la durée,
- Bonne arrivée : bienvenue,
- Meilleure santé : prompt rétablissement,
- On dit quoi ? : comment ça va ?,
- Tu fréquentes où ? : tu habites / travaille où ?,
- Tu vas durer ? : combien de temps tu vas rester ?,
- Je suis venu te manquer : je suis venu mais tu étais déjà parti,
- Toucher quelqu’un : aller à la rencontre de quelqu’un pour lui parler,
- Echanger : discuter, papoter avec quelqu’un,
- Préparer : seul, signifie préparer à manger,
- Essuyer : faire le ménage (passer un coup sur le sol),
- Il faut monter : il faut augmenter le prix.

Retour à Bobo

Et nous voici de retour vers Bobo mardi après-midi, illustré par quelques photos de la brousse, et d’une des rares collines de la région (un des seuls reliefs !)… Aussi une petite vidéo (encore une !) pour vous montrer la ville de Bobo (les quartiers périphériques), et la circulation, les taxis, l’animation du soir…











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Nuit à Gaoua

Lundi soir, c’était la nuit à Gaoua. Comme il n’y avait pas beaucoup de place à l’hôtel, Daouda Sanon et Sirghi, le chauffeur, m’ont laissée dormir dans une grande chambre, et eux sont partis dormir ailleurs. La chambre était propre, grande, et il y avait tous les sanitaires, et même de l’eau chaude avec un vrai chauffe-eau qui chauffe !! J’y ai rencontré « chose », un soi-disant grillon, à qui il manquait une patte donc qui faisait moins peur…


J’y ai bien dormi, dans un graaaaaaaaand lit deux personnes, et j’ai pu prendre une douche avec de l’eau chaude. Bon, heureusement que j’avais pris mon godet, car j’ai jamais réussi à ouvrir le robinet d’eau froide de la douche, donc ça piquait… J’ai donc rempli le lavabo d’eau tiède, et voilà l’affaire était réglée !!


Le lendemain, nous avons pris le petit-déjeuner dans une buvette avec Lipton citron, et des beignets (« boules ») sucrés à la farine de blé. Après, il était temps de partir en réunion…

En route pour Gaoua

Ce lundi, nous voici partis pour Gaoua, la grande ville de la région Sud-Ouest du Burkina Faso. Pour ceux qui se souviennent de la carte de la route pour Bouroum-Bouroum, c’est 25 kilomètres plus au sud vers la Côte d’Ivoire. Nous avions une réunion d’information très importante avec plein de gens importants, notamment ceux du PEA-GTZ, la coopération fédérale allemande.

Nous partons donc lundi après-midi, pour être sûrs d’être à l’heure pour la réunion de mardi matin. Je vous mets en vrac quelques images de la sortie de Bobo, des taxis-brousse pleins, des camions très chargés, des vaches qui traversent…












Comme d’habitude, la vidéo qui montre un peu les paysages, et les couleurs du ciel lorsque le soleil se couche… Le tout sur la cassette d’Alpha Blondie !


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Pour finir, des photos de coucher de soleil, depuis la voiture toujours (j’ai profité d’être à l’avant pour mitrailler un peu plus que d’habitude), des maisons du coin (habitat Lobili avec les fameuses cases rondes en terre et leur toit en paille), et des feux de brousse qui servent ensuite à l’agriculture sur brûlis.

Samedi soir

Ce samedi soir, celui du 17 novembre, il s’est passé beaucoup de choses !!! Comme je devais aller au Marina Market et voulais faire des photos de la place de la femme, j’ai proposé à Maria, ma nouvelle voisine, de m’accompagner pour visiter un peu Bobo. Tout ça en mobylette bien sûr, car la ville est très étendue.

Donc nous voilà parties, le ciel un peu menaçant, mais confiantes. Marina Market, place de la femme, puis nous décidons de nous perdre un peu. Il faisait soif, la soirée (une soirée ici commence à 15h…) se passait bien, nous nous arrêtons alors boire une sucrerie (boisson sucrée) dans une buvette. A peine installées en terrasse, un vent se lève et emporte toute la poussière possible (et il y a de quoi faire) !!! Nous nous sommes tous réfugiés dans la buvette, une personne au m² c’était rentable…




Nous avons ensuite sagement patienté que le vent (et le sable) tombe, ce qui s’est produit (en tout cas pour le sable) quand l’orage a éclaté. Bon on est resté en tout 1h et demi dans la buvette, avant de pouvoir repartir en toute sécurité, de nuit bien sûr ! Il faisait bien frais du coup… Arrivées au 6 mètres (la rue non goudronnée) du centre d’hébergement, les torrents naturels d’évacuation des eaux pluviales étaient aussi au rendez-vous. Il a fallu remonter le pantalon, mouiller les tongs et pousser la mob pour franchir le dernier obstacle sans noyer le moteur.

Bon on est arrivé bien fraîches donc au centre, accueillies chaleureusement par l’habituel « Bonne Arrivée ! » de M. Kabouré. De là nous avons discuté avec Fernando, un volontaire espagnol de chez Oxfam International (ONG) habitué du centre. Après quelques notions de toilettes, nous décidons de suivre Fernando (véhiculé tout terrain), qui nous propose de boire un verre dans un café-concert.

Le Bois d’Ebène, c’est le nom du repère huppé où nous avons été. Entrée 500 FCFA, consos idem. Après mûre réflexion, je décide de faire plaisir jusqu’au bout et de commander à manger (première sortie du soir en « société » depuis deux mois). Je commande steack frites et bière ! Trop trop bon dans la bouche, mais je pense que le steack pas cuit à point (j’ai rien dit sur la cuisson) m’aura été fatal (bonne tourista deux jours après). Bref j’ai bien profité de la soirée, très contente, musique traditionnelle pas mal malgré quelques casseroles… J’ai d’ailleurs enregistré une partie du concert !








Fernando un peu fatigué, nous quittons le resto vers 23h. C’est lui qui a offert, et quand j’ai voulu protester, il a rétorqué « tu as sauvé Milou ». Il s’était lui-même occupé de Dika, la maman, quand elle était petite. Donc bonne soirée, gratos en plus (enfin, avec la tourista, pas tant que ça mais bon…) !



Nescafé ambulant

Petite présentation des « métiers de rue » que l’on peut rencontrer dans les villes Burkinabè. Parmi ceux-ci, il y a le vendeur de Nescafé ambulant. Il se promène avec sa charrette sponsorisée, et se fait héler par-ci par-là pour servir la boisson chaude la plus courtisée du pays.

Donc il sort un verre, le rince soigneusement à l’eau d’où on ne sait pas trop d’où elle vient, dose le Nescafé et le sucre, puis verse de l’eau chaude conservée dans un thermos. Il mélange ensuite de telle manière à faire mousser le Nescafé. Et voilà c’est servi !

Il attend ensuite patiemment, après s’être fait payé bien sûr, de récupérer son verre, avant de repartir vers d’autres clients…

La scène se passe au pied de l’immeuble où je travaille.